Questions / réponses sur les changements climatiques

Thermomètre- réchauffement climatique

Le dérèglement climatique perturbe les milieux naturels. Toutes les espèces, y compris l’homme, sont impactées. Quelles sont les conséquences de ces changements ? Que peut-on faire ? Des solutions existent-elles ? 3 questions à Hervé DENIS, Président de B2E.

Les changements climatiques : de quoi s’agit-il ?

Les changements climatiques résultent de l’accroissement de la concentration des gaz à effet de serre (GES). L’effet de serre est un phénomène ancien et vital, mais il est accentué par les activités humaines. Cela a pour conséquence :

  • Le réchauffement de l’atmosphère. Depuis 1950, le nombre de journées estivales (température de plus de 25 ℃) a augmenté en moyenne de 4 jours tous les 10 ans à Paris.
  • L’accroissement de l’évaporation de l’eau, à certaines latitudes. Ce phénomène modifie les précipitations dans de nombreuses régions.
  • La montée du niveau des océans (environ 18 cm en moyenne dans le monde entre 1870 et 2000).
  • La fixation de grandes quantités de carbone par l’eau de mer. En se chargeant de gaz carbonique (CO2), celle-ci s’acidifie.
  • La perturbation des cycles des végétaux sauvages et des plantes cultivées, ainsi que des cycles de reproduction et de migration de la faune.
  • Etc.

Selon le rapport du GIEC publiée le 8 octobre 2018, le réchauffement climatique devrait être contenu à +1,5 ℃ au maximum (d’ici 2100 par rapport à 1850). Pour cela une neutralité en émissions de CO2 avant le milieu du siècle est nécessaire. Cela signifie qu’il ne faudra plus émettre dans l’atmosphère plus de CO2 que ce que nous sommes capables d’en retirer.

Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour atténuer les effets du dérèglement climatique et s’y adapter.

Pouvons-nous encore agir ?

Le dérèglement climatique est en cours, il donc est urgent d’agir. Il existe deux voies d’action : l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

L’atténuation

Les actions d’atténuation passent majoritairement par la réduction des consommations. Il est également possible d’améliorer la performance énergétique des systèmes.

Une activité contribue à l’atténuation des changements climatiques si elle participe à la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il s’agit d’activités permettant :

  • de réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES),
  • de protéger ou d’optimiser des puits et réservoirs des GES (forêts et sols).

En France, près de 80 % des émissions de GES sont liés à la consommation d’énergie fossile.  

Emission de GES en France - changements climatiques

Le gouvernement s’est notamment fixé un objectif de -75 % d’émissions de GES en 2050 par rapport à 1990. En 2014, la France avait déjà réduit ses émissions d’environ 14 %. A contrario, Les émissions mondiales ont augmenté de près de 50 % en un quart de siècle.

évolution émissions GES en France

L’adaptation

Une action contribue à l’adaptation aux changements climatiques dès lors qu’elle permet d’en limiter les impacts négatifs. Cela concerne nos modes d’organisation ou encore les techniques que nous employons.

A titre d’exemple, il est possible de limiter l’effet « d’ilot de chaleur urbain » en végétalisant la ville. Un îlot de chaleur urbain résulte des choix d’aménagement, notamment la minéralisation des surfaces. Cet enjeu local est préoccupant pour les villes puisqu’il entraîne de nombreuses conséquences néfastes, entre autres sur la santé.

Pour en savoir plus : L’Ademe a publié en 2018 un guide pratique sur l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.

Quelles sont les solutions concrètes ?

Il existe différentes démarches pour lutter contre le dérèglement climatique, tel que le plan climat, piloté par le Ministère de la Transition écologique et solidaire.

B2E s’est notamment engagé dans la Breizh Cop au côté du Conseil Régional de Bretagne. Cette démarche a consacré un temps fort sur ce sujet : La Bretagne s’engage pour le climat.

Hervé Denis from Région Bretagne on Vimeo.

Les membres de B2E, à travers les groupes de travail notamment «solaire», «méthanisation» et «Bioénergie», apportent donc leurs contributions aux réflexions liées à la transition énergétique.

Enfin, plusieurs membres développent des solutions innovantes :

  • Maitrise des consommations énergétiques
  • Production d’énergies renouvelables
  • Performance énergétique des bâtiments
  • Mobilité
  • Aménagements durables
  • Etc…

Pour en savoir plus : contact@b2e.bzh

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