Interview de Fabien DAYOT, responsable de l’agence bretonne de Verdicité 

Fabien DAYOT Verdicité

Rencontre avec Fabien DAYOT, chef de projet et responsable de l’agence bretonne de Verdicité, un bureau d’études spécialiste de la gestion des déchets et du gaspillage alimentaire.

Fabien, peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 36 ans et suis né en région parisienne.

Passionné par les thématiques liées à l’environnement, j’ai suivi un Master en rudologie (étude des déchets).

Une première expérience de 3 ans en tant que chargé d’étude déchets-propreté urbaine chez un opérateur en IDF m’a permis de découvrir le secteur de la gestion des déchets en répondant à des appels d’offre de collectivités (dimensionnement, chiffrage, rédaction de mémoires techniques) avant de rejoindre le bureau d’études Verdicité en 2012 en tant que chargé de projet prévention et réduction des déchets pendant presque 6 ans.

Souhaitant élargir mon spectre de connaissance sur les déchets, j’ai ensuite intégré les équipes de SUEZ pour piloter des projets nationaux d’exploitation, de construction de centres de tri et d’unités de valorisation énergétique, d’abord à Paris pendant 2 ans puis en Bretagne où j’ai migré fin 2019 pour m’installer en famille à Rennes.

Ayant gardé de très bonnes relations avec les équipes de Verdicité, j’ai profité de leur volonté de développement pour leur proposer d’ouvrir une agence bretonne, ce que nous avons fait début 2021.

En parallèle de mon parcours professionnel je me suis investi dans diverses activités en lien avec l’environnement (goût pour la permaculture, bénévole lors du Festival des Alternatives et sur des exploitations de maraîchage biologiques, création d’une AMAP avec un producteur de légumes, de pain, de miel et d’oeufs bio).

Quelle est l’histoire de ton entreprise ?

Créé en 1998 à Montreuil (93), Verdicité est un bureau d’études indépendant spécialiste de la prévention et de la gestion des déchets qui compte aujourd’hui 6 associés, dont je fais partie, et une quarantaine de collaborateurs répartis sur 4 agences.

J’insiste sur la notion d’indépendance car cela nous permet d’une part de travailler avec « tout le monde » sans contrat d’exclusivité, d’autre part de proposer nos propres solutions sans contraintes.

Nous avons fait grandir la société par étape avec l’ouverture d’une agence à bordeaux en 2007, à Lyon en 2014 et à Rennes l’année dernière.

En charge de la création et du développement de l’agence rennaise, j’ai commencé seul en télétravail pour accroître l’activité pendant environ 6 mois avant de pouvoir louer des bureaux et recruter une équipe. Aujourd’hui installés rue d’Antrain dans un espace de coworking tourné vers le zéro déchet, je suis épaulé par une super équipe de deux chargés de projets et le recrutement d’un troisième est en cours.

Quelles sont les activités de Verdicité ?

Nous proposons des services de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de la réalisation de diagnostics à la sensibilisation des usagers en passant par la mise en oeuvre d’actions préventives, la caractérisation des différents déchets, la rationalisation des dispositifs de collecte, l’optimisation technique et financière des structures ou la formation du personnel.

À qui t’adresses-tu ? Dans quel(s) domaine(s) ?

Toutes les organisations étant confrontées aux problématiques de gestion et de réduction des déchets, nous nous adressons aux collectivités et aux entreprises de tous les secteurs d’activité : industrie, restauration, BTP, tourisme, éducation, fédérations sportives…

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre B2E ?

J’ai proposé à mes associés de rejoindre B2E pour nous rapprocher d’entreprises dont les expertises sont au coeur de nos sujets de prédilection.

L’occasion de nous créer un réseau en Bretagne, de nous faire connaitre et de participer aux projets du GT Déchets pour lequel nous avons quelques idées.

Un mot de la fin ?

J’aime résumer mes convictions liées à mon métier dans le domaine de la prévention et la réduction des déchets par une citation de Théodore Monod, qui m’aide à continuer de croire en l’intérêt de ce que je fais et qui dit : « l’utopie ne signifie pas l’irréalisable, mais l’irréalisé. L’utopie d’hier peut devenir la réalité d’aujourd’hui ».

Merci Fabien !

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