La semaine passée fut riche en évènement pour B2E avec les salons rennais Energies vertes puissance 3 et CGLE. Mais le 2 février, c’est aussi la journée mondiale des zones humides. L’occasion de vous présenter un autre domaine d’activité du club : le génie écologique. Celui-ci est illustré par l’entreprise Dervenn.
Des milieux d’intérêt général
La Journée mondiale des zones humides est l’occasion de rappeler l’importance de ces milieux. En effet, les milieux humides fournissent de nombreux services : épuration de l’eau, atténuation des crues, soutien d’étiage….
Exemple de service écologique rendu par les zones humides : régulation et prévention contre les inondations.
La zone inondable de la Bassée entre Nogent-sur-Seine et Bray-sur-Seine joue le rôle de zone d’expansion des crues de la Seine en amont de Paris. Pour remplacer cette infrastructure naturelle par un barrage d’écrêtement des crues, il faudrait débourser entre 100 et 300 millions d’euro.
Source: www.zones-humides.org
En raison du caractère stratégique de ces services écologiques, la préservation et la gestion durable des zones humides est considérée comme d’intérêt général. Elle s’intègre dans l’ensemble des politiques, dont l’urbanisme et l’aménagement.
Pour accompagner les maitres d’ouvrages, l’Union Professionnelle du Génie Ecologique (UPGE) a publié une méthodologie de conduite de projet en génie écologique, sur zones humides et cours d’eau. L’entreprise Dervenn a notamment participé à l’élaboration de cette norme X 10-900 et en applique les principes.
Prise en compte des zones humides lors des projets d’aménagement : retour d’expérience de Dervenn
Les zones humides sont aujourd’hui fortement protégées par la réglementation (Loi sur l’eau, Art. L214-1, Règlement des SAGEs). Cette protection passe par leur identification, qui permet ainsi de les éviter lors de projets d’urbanisation et d’aménagement.
Les inventaires de zones humides réalisés préalablement à l’élaboration de PLU et PLUi débouchent sur une localisation et une caractérisation globale des zones humides d’une commune ou intercommunalité. Ils participent ainsi à la définition des zonages de ces documents d’urbanisme : pas de zones urbanisables sur des zones humides.
Mais lors d’un projet d’aménagement, il est ensuite obligatoire de réaliser une délimitation plus précise, dite « réglementaire », de la nature humide ou non des terrains de l’emprise. En effet, des terrains non compris dans un périmètre globale « zone humide » peuvent se révéler être des zones humides.
Attention donc à anticiper cette délimitation le plus en amont possible, car elle conditionne la faisabilité du projet. Dervenn accompagne les Maîtres d’Ouvrage pour anticiper et prévenir les impacts des projets sur les zones humides. De plus, son pôle Dervenn Travaux et Aménagements intervient pour restaurer ou recréer des zones humides, notamment dans le cadre de mesures compensatoires.
Enfin, il est à noter que Dénoal Riche, dirigeant de Dervenn, animera le nouveau groupe de travail Génie écologique du club. Affaire à suivre….
Pour en savoir plus, contactez-nous : genie.ecologique@b2e.bzh