Adhérente B2E depuis quelques semaines, nous avons eu le plaisir de rencontrer Rebecca BRIOT, consultante en recrutement spécialisée dans les métiers de l’environnement.
Rebecca, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 35 ans, suis d’origine britannique et ai passé toute mon enfance à Rennes.
Passionnée depuis toujours par la biologie, le vivant et l’environnement, j’ai commencé par suivre une formation d’ingénieur généraliste en Science du Vivant et de l’Environnement (cursus agronomie) de manière à appréhender les aspects techniques de ces domaines, comprendre comment ça fonctionne.
Je suis curieuse de nature, l’aspect scientifique m’a intéressé dès le départ mais je me suis vite orientée vers le fonctionnement des entreprises et des organisations, la gestion des emplois et des compétences spécifiques aux métiers de l’environnement.
Je suis convaincue que les entreprises sont des acteurs et moteurs puissants des changements de société que nous vivons.
Après une première expérience en tant qu’ingénieur-conseil en environnement chez Nomadéis, j’ai commencé à travailler au sein du Groupe Dervenn en 2012 en tant que chargée de développement avant de prendre la direction de la filiale « Conseil et ingénierie écologique ».
À travers ces expériences, j’ai assisté à la mutation importante du secteur.
En 2012, les études écologiques étaient vendues à très bas coût et les compétences de ceux qui les réalisaient peu reconnues, voire totalement éclipsées.
En 2022, les études d’impact environnemental poussées sont devenues la norme pour tout projet d’aménagement et mobilisent souvent plusieurs écologues aux compétences complémentaires : botanique, faune, zones humides…
La professionnalisation des métiers tels que chargé d’études naturaliste, ingénieur écologue, ou encore maître d’œuvre écologue, est, au passage, une bonne nouvelle pour la préservation de la biodiversité.
Quelle est l’histoire de ton entreprise ?
Lors des recrutements que j’ai mené chez Dervenn, j’ai été confrontée au paradoxe suivant :
D’un côté, de nombreux postulants et un engouement croissant pour les métiers en faveur de l’environnement; de l’autre, un manque de candidats dotés des compétences techniques et scientifiques attendues.
J’ai également eu l’occasion d’observer ce paradoxe dans les activités liées à la gestion de l’eau, la prévention et gestion des déchets, la production et maîtrise de l’énergie, la gestion des sols…
Entreprises et candidats sont confrontés à la même difficulté. Si le recrutement de profils adaptés s’avère compliqué pour les entreprises, les candidats de leur côté ont parfois du mal à trouver les offres qui correspondent à leur spécialité.
J’ai créé Repère début 2022 pour favoriser l’adéquation entre les offres et les candidats dans les métiers liés à l’écologie, ou les éco-activités comme on dit chez B2E 😉
Quelles sont les activités de Repère ?
Repère est un cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de l’environnement qui vise à mettre en relation des profils de plus en plus variés, spécialisés et multi-compétences avec les besoins de plus en plus particuliers des structures.
Les métiers, les outils (digitaux notamment) et les besoins en formation évoluent vite ; mon ambition est de rester à la pointe sur ces sujets, en m’appuyant sur un réseau qualifié de candidats avec lesquels j’entretiens des relations pérennes.
Concentrez-vous sur votre secteur d’activité et déléguez votre recrutement à un spécialiste.
À qui t’adresses-tu ? Dans quel(s) domaine(s) ?
Repère s’adresse à tous les acteurs des métiers de l’environnement confrontés à des problématiques de recrutement.
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre B2E ?
Je me suis engagée au sein de B2E notamment pour me tenir informée de l’actualité des différents acteurs sur des expertises très pointues tout en apportant mon regard pluridisciplinaire et transversal.
Je profite également du Groupe de Travail RSE pour mettre les problématiques de responsabilité sociétale au cœur de ma stratégie d’entreprise.
Enfin, une idée d’action concrète à mettre en oeuvre avec d’autres adhérents motivés (encore à l’état de réflexion) serait de déployer un dispositif visant à faciliter l’accès aux stages pour les jeunes qui souhaitent découvrir nos métiers. Le principe serait d’inciter les membres du réseau à ouvrir leurs portes dans le cadre de l’ancrage territorial de leur démarche RSE.
L’appel aux volontaires est lancé !
Un mot de la fin ?
Conseil tourisme local, après y être passée à vélo il n’y a pas longtemps : allez visiter Rochefort-en-Terre entre Vannes et Redon !